Après la navigation sportive à contre-courant sur l'Ijssel (à corriger le cap en permanence sans trop barrer pour ne pas zigzaguer), on déboule sur le Nederijn qui s'appelle vite canal on ne sait pas trop pourquoi. Beaucoup plus large que l'Ijssel, le courant se fait moins sentir, plus tranquille. Quelques images insolites : pendant notre séjour en France, les oies qui nichaient sur leurs coussins de duvet surveillent maintenant leurs oisillons qui nagent à la queue leu leu, petites peluches alignées derrière leur mère. Nous croisons un peu plus loin un bac, même image : il traverse avec ses petits canots attachés aussi à la queue leu leu derrière lui. Gilles m'explique que ça le maintient dans le courant. Un peu plus loin une vache boit dans la rivière, les pattes entièrement dans l'eau.
Et puis enfin le Waal, autrement dit le Rhin dans sa partie basse (il va jusqu'à Rotterdam).
Oups, une navigation beaucoup plus maritime ! les monstres croisés créent de la houle très forte qui, cumulée avec le courant et le vent soulèvent APAWI par la proue comme dans les films... C'est super de plonger, remonter, plonger...
J'aime bien barrer comme ça et j'en oublie le froid du matin.