Oh mon Namuuuur...

Nous voilà à Namur, site stratégique au carrefour de la Meuse et de la Sambre et bien protégé par des plateaux rocheux et des vallées profondes. La ville s'est bien sûr beaucoup développée au Moyen-Age grâce à la navigation qui offrait des voies commerciales. Et les "petites" gens qui exerçaient des "petits" métiers habitaient le quartier Grognon. Tout va bien.

C'est le 21 juillet, fête nationale belge. On se demandait pourquoi tant de drapeaux partout... Les gens se promènent, douce ambiance. Nous poursuivons pour dormir "à la campagne". Ce sera sous le château de Poilvache du Xème siècle dont il ne reste que des ruines mais une belle légende. Son nom viendrait du stratagème des assiégeants dinantais qui revêtirent des peaux de vaches pour s'introduire dans le château, cachés au milieu d'un troupeau. Après tout on nous a bien fait avaler l'histoire du cheval de Troyes.

Une halte à Dinant justement, le temps de quelques courses et nous nous laissons à nouveau glisser dans cette accueillante région mosane (ne cherchez pas, ça veut dire de la Meuse).

Et c'est bien qu'elle soit accueillante parce qu'arrivés à l'écluse des 4 cheminées, autrement dit à la frontière française tout près de Givet, le verdict tombe : on ne passe pas. Avaries sur le barrage suivant, le bief s'est vidé et vu le manque d'eau la voie est coupée pour un long moment, ils n'arrivent pas à remplir à nouveau. Demi-tour pour retourner à Namur, plein nord. Ah lala zut alors